La claque infligée par le Paris Saint-Germain à l'Atlético de Madrid hier soir pour son premier match de la Coupe du Monde des Clubs a laissé la presse espagnole sans voix, choquée par l'écart entre les deux équipes.

Le PSG a frappé un immense coup dès son entrée en lice dans la compétition. Deux semaines après son triomphe historique en Ligue des Champions face à l’Inter (5-0), le champion d’Europe a écrasé l’Atlético de Madrid (4-0) au Rose Bowl de Pasadena. Une démonstration de force qui a marqué les esprits de l'autre côté des Pyrénées.

"Le champion d'Europe impose sa loi"

« Mucho PSG », ont titré en chœur Marca et Mundo Deportivo, totalement bluffés par la prestation des Parisiens. Marca a insisté sur le fait que « le champion d’Europe impose sa loi », tandis que Mundo Deportivo a parlé d’un PSG « qui sort les muscles » pour ses débuts dans ce Mondial. Le message est clair : Paris évolue dans une autre dimension.

Même Sport, souvent plus favorable aux adversaires du Real ou de l’Atlético, a évoqué un « début amer pour l’Atlético face au PSG de Luis Enrique », soulignant à quel point les Colchoneros ont été dépassés dans tous les compartiments du jeu. AS, de son côté, a résumé la soirée d’un mot : « Tropezón Mundial », signifiant une chute mondiale. Celle d’un Atlético méconnaissable, humilié et impuissant face à la puissance collective et technique du PSG.

Un PSG impressionnant et insatiable

Le match n’a laissé place à aucun doute. Fabian Ruiz a ouvert le score d'une frappe limpide après une belle séquence collective (19e), avant que Vitinha ne double la mise juste avant la pause (45e+1). En seconde période, Paris a géré avec une sérénité impressionnante, Khvicha Kvaratskhelia touchant même la barre transversale. Alors que Lenglet a laissé ses coéquipiers à dix à la 79e minute, Senny Mayulu (87e) puis Lee Kang-in (90e+3, sur penalty) ont parachevé le festival offensif.

Ce PSG-là fait peur. Solide, structuré, efficace, et surtout insatiable. Pour les médias espagnols, il n’y avait pas photo entre le champion d’Europe et un Atlético dépassé, où Antoine Griezmann fut transparent et la défense aux abois. Le collectif huilé de Luis Enrique impressionne par sa maturité et sa maîtrise. Paris semble avoir transformé son sacre en Ligue des Champions en un véritable carburant pour régner aussi sur la scène mondiale.

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