Alors que Zakaria Aboukhlal s’apprête à quitter le TFC, le club doit anticiper un départ lourd de conséquences, tant sur le terrain que dans l’atmosphère du Stadium.

Zakaria Aboukhlal, ce n’est pas juste un ailier virevoltant ou un dribbleur à la prise de risque permanente. C’est un joueur à part, un tempérament, une énigme parfois, mais surtout une figure qui ne laisse personne indifférent. Si son départ cet été semble inéluctable, l’impact qu’il a eu sur le Toulouse Football Club mérite d’être souligné, sans filtre.

Recruté pour seulement deux millions d’euros, Aboukhlal restera comme l’une des plus belles réussites de Damien Comolli. Un joueur international, décisif, imprévisible et flamboyant qui a offert au club l’un de ses plus beaux souvenirs récents : la victoire en Coupe de France, ponctuée par son but. Cette image, elle restera.

Un talent… trop souvent absent

Mais derrière l’éclat, il y a aussi l’ombre. Entre une grave blessure au genou la saison passée et une cuisse capricieuse cette année, Aboukhlal aura manqué près d’un quart des matchs de Ligue 1. Et chaque fois qu’il était absent, le TFC perdait de son tranchant. Son influence sur le jeu toulousain était trop évidente pour passer inaperçue.

Il suffit de voir ce que ses remplaçants ont proposé : Edjouma a du potentiel, mais reste en apprentissage. Babicka ? No comment. Aron Donnum a brillé… en piston droit. Magri et King ont tenté de faire illusion. En vain. Aucun n’a le profil pour électriser un match en solitaire comme le Marocain sait le faire.

Une personnalité clivante, un joueur irremplaçable

Aboukhlal, c’est ce frisson à chaque prise de balle. Ce joueur capable de faire lever une tribune, autant que d’agacer par son tempérament ou son style parfois trop personnel. Un profil rare à Toulouse, presque unique. Samedi encore, son entrée a totalement dynamisé le couloir droit. Un rappel brutal de ce qu’il apporte… et de ce que le TFC va perdre.

À moins d’un improbable revirement ou d’une prolongation express, son départ est acté. Damien Comolli devra frapper fort sur le marché des transferts. Il ne s’agira pas seulement de combler un poste, mais de redonner une âme offensive à l’équipe. Car à refaire le même pari qu’après Dallinga, la saison prochaine pourrait être encore plus compliquée.

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