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Ligue 1

Paulo Fonseca privé de vestiaire avec l'OL : une exception française ?

Paulo Fonseca privé de vestiaire avec l'OL : une exception française ?

Suspendu de banc jusqu'au 30 novembre suite à son altercation avec l'arbitre Benoît Millot lors du match OL-Brest, Paulo Fonseca, entraîneur de Lyon, se voit également interdit d'accès aux vestiaires jusqu'au 15 septembre. Une sanction qui, bien que rare en France, n'est pas sans précédent à l'international.

La sanction est sévère, mais surtout inédite pour Fonseca. Après son « coup de sang » contre Benoît Millot, l'entraîneur lyonnais a été privé de son banc de touche pendant 9 mois, ainsi que de l'accès aux vestiaires à la mi-temps, avant et après les matchs. Une décision qui n'est pas du goût de John Textor, président de l'OL, qui a pris la défense de son entraîneur. Bien que cette sanction soit exceptionnelle en Ligue 1, elle n'est pas isolée à l'étranger.


Des sanctions similaires en Premier League
En Premier League, la sanction la plus récente est celle d'Arne Slot, entraîneur du PSV Eindhoven. Bien qu'il ait été présent sur le bord de la pelouse lors de la victoire de Liverpool contre le PSG en Ligue des champions, il avait été contraint de rester en tribune lors du match contre Newcastle après un comportement agressif envers l'arbitre Michael Oliver. Cependant, contrairement à Fonseca, Slot a pu accéder à son vestiaire.


Le règlement de la Premier League prévoit toutefois des sanctions plus sévères, telles que la "suspension de banc étendue", qui empêche un entraîneur d'être présent auprès de ses joueurs 30 minutes avant et après un match. Une autre sanction, la « suspension de stade », interdit à l’entraîneur d’accéder au stade trois heures avant et après le match, ainsi que de communiquer avec son équipe.


Le cas José Mourinho : un habitué des sanctions sévères
Le cas le plus célèbre d'une suspension de stade est celui de José Mourinho en 2015. L'entraîneur de Chelsea, après avoir confronté l'arbitre Jon Moss à la fin d'un match contre West Ham, avait écopé de cette sanction et avait dû observer un match contre Stoke City depuis les tribunes.

Mourinho est un habitué de ce genre de mesures. Lors d'un quart de finale de Ligue des champions en 2005 entre Chelsea et le Bayern Munich, il avait avoué s'être caché dans un panier à linge pour pouvoir communiquer avec ses joueurs, défiant ainsi la décision de l'UEFA.


En Italie et en Espagne, des sanctions encore plus strictes
En Italie et en Espagne, les sanctions sont encore plus sévères. Les interdictions d'accès aux vestiaires et au banc vont de pair. En Espagne, la Fédération précise que "la suspension pour une durée déterminée comporte l'interdiction d'accéder au terrain, au banc et aux vestiaires, de se trouver à proximité du banc et de donner des instructions". Ainsi, l'exception de Fonseca semble plutôt française.


La Bundesliga sur la même longueur d'onde
En Allemagne, la Bundesliga adopte une approche similaire. En 2016, Roger Schmidt avait écopé de cinq matchs de suspension, dont trois fermes, après avoir refusé de rejoindre les tribunes lors d'un match contre Dortmund. Il avait été interdit de toute communication avec ses joueurs avant et après la rencontre.


Par Maignan François le 7 mars 2025 à 16:32

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