Hier soir, l’équipe de France a vécu un véritable cauchemar défensif face à l’Espagne, s’inclinant 5-4 après avoir encaissé cinq buts pour la première fois depuis plus de cinquante ans. Un effondrement inédit qui inquiète, même en l’absence de William Saliba, Dayot Upamecano et Jules Koundé, tous blessés.

Didier Deschamps a souligné l’importance des automatismes défensifs : « Quand tu as trois joueurs qui jouent tous les matchs depuis des années absents, ce n’est pas seulement une question de qualités individuelles, mais aussi d’automatismes. Ça ne se fait pas en claquant des doigts. »

La défense, remaniée avec le retour de Clément Lenglet et la première sélection de Pierre Kalulu, a souffert face à la rapidité espagnole, notamment de Nico Williams et Lamine Yamal. Deschamps a toutefois défendu ses joueurs : « Clément n’était pas à 100%, il a dû faire un aller-retour très tardif mardi à Madrid. Ce n’est pas un reproche, mais un constat. »

Malgré ce naufrage initial, les Bleus ont montré un bel esprit de combattants. Menés 5-1 à la 67e minute, ils n’ont jamais abandonné, avec une belle réaction notamment grâce à Kylian Mbappé et Rayan Cherki, auteur d’un superbe but et de plusieurs passes décisives.

Cependant, avec une défense aussi fragile, les espoirs restent limités.

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