Le sélectionneur espagnol est à un tournant crucial de son aventure avec la Seleção.

Roberto Martinez dirige la sélection portugaise depuis 2023, mais sa place est loin d’être assurée malgré des résultats probants. Dimanche soir (21h), avant la finale de la Ligue des nations contre l’Espagne, le technicien se retrouve dans une position paradoxale : un bilan solide, mais des critiques persistantes.

Un bilan impressionnant… mais une pression constante

Depuis son arrivée, Martinez a signé 21 victoires en 29 matches, dont un parcours parfait en qualifications pour l’Euro dernier. Pourtant, sa façon de gérer l’équipe ne convainc pas tous les observateurs, qui lui reprochent une approche parfois trop prudente, voire gestionnaire. L’élimination aux tirs au but face à la France en quarts de l’Euro reste une tâche dans ce tableau autrement brillant.

Une gestion qui divise

Certains choix, comme celui de sortir Vitinha trop tôt ou de laisser Ronaldo longtemps sur le terrain malgré des performances mitigées, ont suscité la polémique. Pourtant, dans le vestiaire, Martinez conserve un solide soutien. Ruben Neves, milieu de terrain, confiait à Munich que le groupe restait imperméable aux critiques extérieures.

Le poids des rumeurs et les scénarios de remplacement

Le journal Record évoquait récemment un possible limogeage si la finale échappait au Portugal. Deux noms circulent déjà comme successeurs potentiels : Jorge Jesus et José Mourinho, figures emblématiques du football portugais. Le nouveau président de la Fédération, Pedro Proença, a loué la sérénité du sélectionneur sans garantir toutefois sa prolongation au-delà de dimanche.

La dernière chance de Martinez

Cette finale s’apparente à un véritable test, une dernière étape pour convaincre joueurs, dirigeants et supporters que Roberto Martinez est l’homme de la situation. La Seleção jouera bien plus qu’un trophée : elle jouera la confiance et l’avenir de son entraîneur.

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