Longoria : une suspension plus symbolique qu’impactante

Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille, a écopé d’une suspension de 15 matchs infligée par la commission de discipline de la LFP. Une sanction qui, en apparence sévère, s’avère surtout symbolique. Loin de perturber la gestion du club ou le quotidien du dirigeant, cette décision semble davantage être un message de soutien envers la corporation arbitrale qu’une réelle mesure punitive.
Une réaction en demi-teinte
Si la réaction officielle du club s’est limitée à un sobre communiqué, la réception personnelle de cette sanction par Longoria pourrait être toute autre. Ni bouleversante, ni réellement contraignante, elle ne l’empêchera pas de poursuivre son travail à la tête du club. Loin d’être un joueur sur le terrain, son absence des tribunes et du bord du terrain ne changera pas le cours des événements sportifs.
Une sanction pour l’exemple ?
Privé de tribunes présidentielles et d’accès direct au terrain, Longoria devra également s’absenter des instances dirigeantes de la LFP durant sa suspension. Pourtant, cette mesure ne devrait avoir que peu d’impact sur son influence au sein du club. Cette sanction semble avant tout destinée à réaffirmer le soutien des instances aux arbitres, souvent sous le feu des critiques, sans pour autant risquer d’envenimer la relation déjà tendue entre la LFP et l’OM.
Un levier pour l’OM ?
Cette affaire pourrait même renforcer le sentiment d’un OM contre tous, une posture souvent adoptée par le club et ses supporters. Dans une Ligue 1 dominée par le PSG, Marseille trouve ici une nouvelle occasion d’alimenter un récit fédérateur, susceptible de renforcer la cohésion de son équipe et de ses fans. Au final, loin d’être un frein, cette suspension pourrait paradoxalement galvaniser encore un peu plus l’OM dans sa quête d’une place en Ligue des champions.