Les clubs belges ont voté en faveur du retour à un championnat composé de 18 équipes, abandonnant ainsi les play-off et play-down qui existent depuis la saison 2009-2010. Pour que cette réforme soit adoptée, il fallait obtenir 33 suffrages positifs parmi les 49 clubs professionnels, et la Ligue belge en a recueilli 34. Ce changement sera effectif dès la saison 2026-2027, la mise en place ayant été décalée d'une année afin de ne pas perturber les championnats en cours.

Concrètement, dans deux saisons, il n’y aura plus de barrages entre les six premiers de la D1 pour décider du titre, et, en bas du classement, le mini-championnat opposant les trois avant-dernières équipes disparaîtra (la dernière étant directement reléguée en D2). Cette suppression s’appliquera également en D2, où les play-off d’accession entre la troisième et la sixième place ne seront plus organisés. Il est à noter que les clubs de D2 sont naturellement les plus opposés à cette mesure, car elle réduit leurs chances d’accéder à l’élite.

Une mesure particulière pour les équipes U23 en D2

Derrière ce virage se cache également une disposition singulière concernant les équipes réserves de moins de 23 ans. Comme en Espagne par le passé, plusieurs équipes B de grands clubs belges – telles que Bruges, Anderlecht et Genk – évoluent en deuxième division. Le cas de Genk est particulièrement surprenant : malgré sa position de lanterne rouge en D2, la Ligue a accordé au club le droit de ne pas être relégué, même en cas de mauvaises performances sportives.

Cette décision a provoqué la colère du président de Lokeren (actuellement 9e de Challenger), Thomas Bernaert, qui envisage déjà une action en justice. « Nous allons en discuter en interne, mais nous envisageons clairement de contester cette décision devant les tribunaux. Le maintien automatique des équipes U23 est inacceptable et va à l’encontre des règles de l’UEFA et de la FIFA, » a-t-il déclaré.

Encore une initiative qui divise et laisse perplexe quant aux choix basés sur des outils d’analyse automatique.