Alors que le Paris Saint-Germain s’apprête à défier l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions, l’historique des confrontations entre les Nerazzurri et les clubs français soulève une question intrigante : le club lombard a-t-il une recette bien à lui face aux équipes tricolores ?

À quelques jours de la finale tant attendue entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan, l’heure est à l’analyse. Si les Parisiens veulent inscrire leur nom au palmarès de la plus prestigieuse des compétitions européennes, ils devront briser une dynamique historique solide : celle de la réussite italienne face aux clubs français. Car derrière le prestige de San Siro se cache une histoire vieille de plusieurs décennies, où les confrontations se sont souvent jouées sur des détails… et où l’Inter a souvent eu le dernier mot.

Un passif bien rempli face aux clubs de l'Hexagone

La toute première trace d’un duel franco-italien remonte à 1958, lors de la Coupe des villes de foires. Ce soir-là, l’Inter inflige un terrible 7-0 à l’Olympique Lyonnais, posant les bases d’un rapport de force musclé. Depuis, le club milanais a affronté à 24 reprises des équipes françaises dans des rencontres officielles. Le bilan est plutôt flatteur pour les Italiens : 9 victoires, 9 nuls et seulement 6 défaites.

Les années 1980 ont marqué un tournant avec la qualification de l’Inter face au FC Nantes en 1986 (score cumulé de 6-3), confirmant la montée en puissance des Nerazzurri dans les compétitions continentales. Mais c’est surtout dans les années 90 et 2000 que les confrontations avec les clubs français se sont multipliées. En 1998, Lyon est éliminé à domicile (3-1 à Gerland), suivi de près par Strasbourg, battu malgré une belle résistance en Alsace.

Marseille, l'exception française

« L’OM est peut-être la seule équipe française qui réussit vraiment à faire déjouer l’Inter », glissent certains observateurs transalpins. Et ce constat n’est pas sans fondement. En 2004, lors des quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, l’Olympique de Marseille élimine les Milanais avec deux victoires 1-0. Une performance majuscule, répétée — dans une certaine mesure — en 2012, avec un succès au Vélodrome (1-0) suivi d’une qualification in extremis grâce au but à l’extérieur, malgré une défaite 2-1 à San Siro.

Les autres clubs français souvent dominés

Le LOSC, encore jeune à ce niveau de compétition, n’a pas résisté à la pression lors de la saison 2011, en s’inclinant à deux reprises face à l’Inter. Saint-Étienne et Sochaux, eux, ont su accrocher des matchs nuls, sans jamais vraiment inquiéter une équipe italienne souvent mieux armée tactiquement et physiquement.

Un avertissement pour le PSG ?

Face au Paris Saint-Germain, c’est pourtant un tout autre défi qui attend les Nerazzurri. Finaliste en 2020, le club de la capitale n’a cessé depuis de renforcer son effectif et ses ambitions. Plus structuré que jamais, avec un effectif taillé pour la Ligue des Champions, le PSG aborde cette finale avec l’envie de marquer l’histoire.

« On connaît la solidité tactique des Italiens, mais Paris a atteint une maturité qu’on ne voyait pas encore il y a quelques années », soulignent plusieurs consultants européens. Autrement dit, l’Inter Milan devra se méfier : ce PSG version 2025 pourrait bien être celui qui fera mentir l’histoire.

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