Alors que la saison touche à sa fin, les doutes s’intensifient du côté des supporters des Girondins de Bordeaux. Dans le débrief d’après-match face à Granville, le chroniqueur Sekta n’a pas mâché ses mots : pour lui, l’équipe n’a pas progressé, et semble même avoir reculé dans ses intentions de jeu.

Trois heures après la rencontre décevante entre les Girondins de Bordeaux et Granville, le constat est amer pour certains fidèles du club au scapulaire. Invité régulier de l’émission Debrief à Chaud sur WebGirondins, le supporter-chroniqueur Sekta a livré une analyse sans concession sur l’état de forme de son équipe de cœur. Selon lui, la dynamique actuelle des Bordelais est loin d’être encourageante, malgré un effectif qui semblait taillé pour faire mieux.

Une équipe en perte de repères

« J'ai le sentiment qu'on n’a pas progressé. On a même un peu régressé », lance Sekta, visiblement lassé par le manque d’évolution dans le jeu proposé par les Marine et Blanc. Ce sentiment de stagnation n’est pas nouveau, mais il semble s’être intensifié à mesure que la saison avançait. Au début du championnat, l’équipe affichait une solidité offensive incarnée notamment par l’attaquant britannique Andy Carroll.

Andy Carroll, symbole d’un déclin collectif ?

L’ancien buteur de West Ham et Liverpool avait su imposer sa présence physique dès ses premières apparitions sous le maillot bordelais. « Andy Carroll était très efficace au niveau de l’impact sur l’adversaire et des buts marqués », rappelle Sekta. Mais cette influence s’est peu à peu estompée au fil des matchs, et le joueur semble aujourd’hui moins tranchant, moins déterminant. Un signe, peut-être, d’un manque de continuité tactique et de confiance dans le collectif.

Des changements trop fréquents pour créer de la cohérence

Plutôt que de remettre en question la qualité individuelle des joueurs, Sekta pointe du doigt l’instabilité structurelle du jeu bordelais. « Je pense qu’avec un schéma bien établi et des positionnements respectés tout au long de la saison, cet effectif aurait pu arriver à progresser », estime-t-il. Derrière cette déclaration, se cache une critique plus large de la gestion sportive du club. Trop de réajustements, de permutations et de stratégies évolutives auraient empêché la création d’automatismes durables, essentiels à la progression d’un groupe.

Quel avenir pour Bordeaux ?

Alors que le club vise un retour au premier plan, cette impression de régression inquiète autant qu’elle interpelle. Les attentes des supporters restent élevées, mais le manque de continuité et de résultats fragilise le projet dans son ensemble. Sans cap clair et sans vision tactique affirmée, les Girondins risquent de s’enliser dans une forme de médiocrité sportive, loin de leur prestigieux passé.

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