Des joueurs proches de Deschamps éclaboussés par une affaire embarrassante

La Kings League, censée allier football et divertissement dans une ambiance bon enfant, est aujourd’hui au cœur d’une vive polémique. Rayan Herry, connu sous le pseudonyme RG28, a annoncé son départ brutal de la compétition, dénonçant des menaces et un environnement devenu « toxique et dangereux ». Parmi les noms évoqués, certains internationaux français comme Jules Koundé, Aurélien Tchouaméni et Mike Maignan, liés à l’équipe 360 Nation, sont indirectement impliqués dans cette affaire qui fait tache.

Créée pour offrir une alternative ludique au football traditionnel, la Kings League est devenue en quelques mois un terrain de jeu prisé par influenceurs, anciens professionnels et stars du ballon rond. Adil Rami (Wolf Pack FC), le youtubeur Michou (Génération 7), ainsi que les internationaux français susmentionnés, y tiennent chacun un rôle de président de club. Mais derrière cette façade festive, les tensions sont palpables.

« Je me suis senti en danger », confie Rayan Herry dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. Dans un témoignage relayé par L’Équipe, il affirme avoir été menacé par un cadre de 360 Nation, qui lui aurait reproché des décisions arbitrales défavorables : « Il m’a dit : "J’ai fait venir des joueurs du Real, du Barça, j’ai mis beaucoup d’argent et vous nous faites ça." »

L’arbitre de 22 ans explique que ces propos, tenus en marge d’un match tendu, ont profondément entaché son engagement envers le projet. Il évoque un climat délétère où les insultes, les pressions et les menaces ont remplacé l’esprit de compétition fair-play.

Un autre épisode aurait contribué à son départ : lors d’un match entre le Wolf Pack FC et le FC Silmi, Rayan Herry aurait « repoussé un joueur trop insistant », ce qui a déclenché une vague de haine en ligne. « J’ai reçu des messages haineux parce que j’ai simplement défendu mon intégrité sur le terrain. » Il ajoute aussi avoir été la cible « de propos dégradants » de la part de plusieurs présidents d’équipes.

L’affaire embarrasse visiblement les responsables de la Kings League, mais aussi les figures médiatiques et sportives qui y participent. À mesure que la popularité du projet grandit, les polémiques risquent de se multiplier, remettant en question le fragile équilibre entre spectacle et respect des règles.

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