« On ne doit pas attendre de se retrouver dos au mur pour montrer du caractère »

À deux journées de la fin et en pleine lutte pour le maintien, Anthony Lopes, gardien du FC Nantes, a pris la parole avec franchise et fermeté. Alors que la pression monte après une nouvelle défaite contre Angers et des tribunes en colère, le portier appelle à un électrochoc mental avant le déplacement crucial à Auxerre.

« Il faut savoir passer à autre chose rapidement, le destin est encore entre nos mains », a lancé Lopes, déterminé à redresser la barre. Car les signaux sont inquiétants : une attaque trop timide, un manque criant de combativité et une efficacité offensive quasi inexistante. « Pas d’actions franches, pas assez de prises de risques devant », résume-t-il avec lucidité.

Mais ce qui alarme le plus, c’est l’état d’esprit : « On ne doit pas attendre de se retrouver dos au mur pour montrer du caractère », martèle le gardien, appelant ses coéquipiers à un sursaut immédiat.

Confronté à la grogne des supporters et aux critiques acerbes – dont le célèbre « on se fait chier » lancé depuis les tribunes de la Beaujoire – Lopes ne fuit pas la réalité : « Ça touche. Ça pique l’amour-propre. Mais c’est peut-être leur manière à eux de provoquer une réaction. »

Avec deux matches restants, l’espoir reste intact. « Tant que notre destin est entre nos mains, je me concentre uniquement sur nous. Il faut ramener des points d’Auxerre », conclut-il, déterminé à relever le défi du maintien avec fierté et honneur.

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