La Juventus Turin traverse une période particulièrement compliquée. Après son élimination en Ligue des Champions face au PSV Eindhoven, le club turinois a subi un nouvel échec en Coupe d’Italie, s’inclinant face à Empoli en quart de finale après une séance de tirs au but (1-1, 4-2 tab). Cette défaite plonge la Vieille Dame dans la crise et place son entraîneur, Thiago Motta, sous pression.

Une prestation vivement critiquée

Les médias italiens n’ont pas manqué de réagir à cette nouvelle déconvenue. La Gazzetta dello Sport parle d’une prestation « honteuse », tandis que Tuttosport qualifie l’échec de « désastre Motta ». De son côté, La Repubblica souligne l’ampleur de la crise, et La Stampa insiste sur le fait qu’il n’y a « aucune excuse » pour expliquer une telle contre-performance.

Motta furieux contre ses joueurs

Arrivé l’été dernier après une expérience prometteuse à Bologne, Thiago Motta peine à imposer son style à la Juventus. Actuellement 4e de Serie A, l’équipe compte déjà huit points de retard sur l’Inter Milan. Mais surtout, en l’espace de huit jours, elle a dit adieu à la Ligue des Champions et à la Coupe d’Italie, deux objectifs majeurs de la saison.

Au bord des larmes après la défaite face à Empoli, Motta n’a pas hésité à critiquer l’attitude de ses joueurs. « La première mi-temps a été tout simplement honteuse. Je suis responsable, je n’ai pas réussi à leur faire comprendre l’importance de ce match sous le maillot de la Juve. Ce soir, nous avons touché le fond », a-t-il déclaré, furieux. En conférence de presse, l’entraîneur a réitéré sa colère : « C’est la première fois de ma carrière que je vois une équipe avec une telle attitude. J’ai honte. On peut perdre, mais pas avec un tel comportement ».

Des tensions grandissantes dans le vestiaire

En plus des résultats décevants, Motta doit faire face à des tensions internes. Selon la Gazzetta dello Sport, plusieurs joueurs, dont Vlahovic, Fagioli, Danilo, Cambiaso et Gatti, auraient des désaccords avec lui. Si son professionnalisme n’est pas remis en question, son manque d’empathie lui est reproché.

Critiqué pour ses choix tactiques et confronté à un vestiaire de plus en plus divisé, Motta joue désormais sa survie sur le banc turinois. Une victoire contre le Hellas Vérone, le 3 mars prochain, semble indispensable pour apaiser les tensions et tenter de redresser la situation.