L'entraîneur italien a parfaitement réussi sa première saison et s’est fondu dans l’âme du club comme peu avant lui.

Roberto De Zerbi est arrivé à Marseille à l’été 2024, avec une vision claire : faire entrer l’OM dans une nouvelle ère, avec Pablo Longoria et Medhi Benatia en coulisses. Moins d’un an plus tard, le pari est déjà partiellement réussi :

qualification pour la Ligue des Champions, vestiaire conquis, et surtout, une ville tombée sous le charme d’un entraîneur au caractère affirmé.

“J’imaginais Marseille exactement comme je l’ai vécue !”

Dans un extrait du livre Le football selon Roberto De Zerbi (à paraître le 25 juin), le technicien livre une déclaration puissante sur sa relation avec Marseille :
“Une ville excessive, radicale, tranchée, qui sait de quel côté de la barricade elle se trouve, qui refuse la neutralité, qui dit ce qu’elle pense... Elle correspond bien à mon tempérament et à mon histoire personnelle.”

Ce portrait brut, sincère, presque politique, révèle la connexion émotionnelle qui lie De Zerbi à la cité phocéenne. Et c’est sans doute cette proximité de caractère qui a permis au coach italien d’imposer rapidement sa méthode dans un contexte aussi exigeant.

Une alchimie rare à l’OM

L’OM n’est pas un club où l’on s’installe facilement. Pourtant, De Zerbi semble avoir trouvé l’équilibre entre passion, exigence et projet de jeu. En redonnant une âme et une identité à son équipe, il a rallumé une flamme qui vacillait depuis plusieurs saisons.

Alors que la Ligue des Champions se profile, cette synergie entre un coach et sa ville pourrait bien être l’un des moteurs du renouveau marseillais.

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