Le jeune prodige lyonnais fait des vagues jusque dans les sélections africaines.

Rayan Cherki a ébloui la scène internationale en demi-finale de Ligue des Nations face à l’Espagne, entrant en jeu pour offrir une passe décisive et marquer un but. Malgré la défaite 5-4, ses débuts prometteurs sous le maillot français ont laissé une forte impression, et surtout, ont réveillé les ambitions d’une sélection algérienne en pleine agitation.

Cherki met fin aux rumeurs

Contrairement à ce que certains laissaient entendre, le milieu offensif de l’OL a nié tout contact officiel avec l’Algérie. « Je n’ai jamais eu de contacts officiels avec aucune sélection », a-t-il affirmé en conférence de presse. Si son père a brièvement croisé Djamel Belmadi avant ses débuts professionnels, depuis, aucun représentant algérien ne l’a approché. Seuls quelques joueurs proches lui auraient parlé de la situation.

L’Algérie dans l’incompréhension

Cette prise de position a suscité une réaction vive de la part d’Adel Amrouche, sélectionneur du Rwanda et ancien entraîneur algérien. Dans une sortie remarquée, il a déclaré ne pas connaître Cherki et ne pas être intéressé : « Qui est ce Cherki ? Il joue à quel poste ? S’il ne veut pas venir, très bien, ça ne nous intéresse pas. Nous avons déjà des joueurs à son poste. »

Le dossier Cherki illustre les tensions et les enjeux autour des jeunes talents aux doubles nationalités, entre sélections européennes et africaines.

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