Tensions autour du match de qualification Palestine-Irak pour le Mondial 2026

L'Irak a demandé à la FIFA de délocaliser son match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre la Palestine, prévu le 25 mars à Amman, en Jordanie. Initialement, la Fédération palestinienne souhaitait accueillir la rencontre à Al-Ram, près de Jérusalem, mais cette option a été rejetée. La FIFA a alors désigné Amman comme terrain neutre, une décision contestée par l’Irak, qui estime qu’elle enfreint « les propres règles de la FIFA sur les terrains neutres », selon ESPN.
Un désaccord sur l’équité sportive
L'Irak, actuellement deuxième du groupe B avec 11 points, dénonce une décision qui, selon lui, compromet l'équité de la compétition. Sa fédération pointe du doigt les liens politiques entre la Jordanie et la Palestine, craignant que la présence massive de supporters jordaniens ne désavantage son équipe.
De son côté, la Fédération palestinienne a exprimé sa déception face à cette opposition irakienne, affirmant que la FIFA et la Confédération asiatique de football (AFC) avaient validé le stade d’Al-Ram sous réserve de l'accord de l’Irak.
Un refus justifié par l'absence de VAR
Malgré son soutien affiché au sport palestinien, l'Irak justifie son refus par l’absence de la technologie VAR dans le stade proposé. « Nous sommes prêts à jouer en Palestine et à soutenir leur football en cette période difficile, mais l’absence de VAR nous empêche d’accepter cette option », a déclaré la Fédération irakienne.
La Palestine, dernière du groupe avec 3 points, insiste sur son droit d’accueillir des matchs officiels. La FIFA et l’AFC n’ont pas encore réagi à cette polémique.
À noter que la vice-présidente de la Fédération palestinienne a récemment annoncé que 353 footballeurs, dont 91 enfants, avaient perdu la vie depuis le début du conflit en Palestine.