PSG : Valérie Pécresse accusée de favoritisme dans le projet de nouveau stade

Le Paris Saint-Germain semble déterminé à quitter le Parc des Princes pour bâtir son propre stade. Reste à savoir où celui-ci verra le jour. Ce choix stratégique soulève d’ores et déjà des tensions et se transforme en une véritable bataille politique. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, est ainsi pointée du doigt pour ses interventions dans ce dossier.
Un projet sportif… et politique
Le futur stade du PSG ne se limite pas à une simple décision sportive. L’aspect politique est omniprésent, comme l’a récemment souligné Daniel Riolo : « La guerre est évidemment politique. Pécresse est pour Saint-Quentin. Le politique a toujours son mot à dire ». En clair, la présidente de région serait favorable à l’implantation du stade à Saint-Quentin-en-Yvelines, un site qui ne serait pas choisi au hasard.
Un soutien contesté
Certaines voix s’élèvent pour dénoncer une influence supposée de Valérie Pécresse dans ce dossier. Selon un élu interrogé par Les Échos, un amendement aurait été mis en place pour faciliter l’urbanisation d’un terrain agricole, ce qui profiterait au site de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce dernier étant situé près de son ancienne circonscription, des soupçons de favoritisme émergent.
Des pressions en coulisses ?
Les accusations ne s’arrêtent pas là. Selon une autre source, le conseil régional aurait contacté le maire d’une ville candidate pour accueillir le PSG afin de le dissuader, lui proposant en échange un soutien pour l’installation d’un data center géant. Une tentative de pression rapidement démentie par l’entourage de Valérie Pécresse, qui assure que la région respectera la décision finale du club parisien.
L’issue de ce dossier brûlant pourrait être connue dans les prochaines semaines, alors que le PSG poursuit ses recherches pour trouver le lieu idéal où implanter son futur stade.