Le PSG doit encore prouver sa solidité.

Malgré une qualification en demi-finales de Ligue des champions obtenue mardi à Aston Villa (2-3), le PSG est vivement critiqué par la presse anglaise, qui, une semaine plus tôt, avait encensé l’équipe après le match aller (3-1).

Les journaux britanniques, absorbés par la rencontre décisive entre Arsenal et le Real Madrid, ont salué l’élimination héroïque d’Aston Villa. Le Guardian titre : « Si près du miracle », tandis que The Sun qualifie la performance des Villans de « héros et méchants », une référence à leur surnom et à leur incroyable performance face au PSG. The Times souligne que Villa a « frôlé l’impossible », avec une campagne européenne qui a surpassé toutes les attentes.

Dans ce contexte, la performance du PSG est reléguée au second plan. Le Sun écrit : « Une défaite n’a jamais été aussi glorieuse, une élimination entourée d’autant de ferveur, et un miracle aussi proche ». Cependant, le Telegraph n’hésite pas à rappeler la tendance du PSG à gâcher des campagnes européennes prometteuses : « Depuis que le Qatar possède le club, le PSG a trouvé de nombreuses façons de saboter ses campagnes. Et pendant quelques instants, on a cru qu’il allait encore perdre ses nerfs ».

Le Daily Mail rend hommage à Aston Villa, qualifiant le match d’une « magnifique nuit » au Villa Park, soulignant l’âme de l’équipe et l’émotion palpable dans les tribunes. Cependant, la presse anglaise note l’erreur d’Emiliano Martinez sur le premier but du PSG et souligne la chute de rythme après le remplacement de Marcus Rashford, à la 76e minute.

Alors que le PSG avait impressionné la semaine précédente avec un jeu collectif fluide, l’ombre d’un doute plane après cette seconde période à Villa Park. Le Telegraph écrit : « Cette équipe du PSG pourrait bien remporter la Ligue des champions, mais elle a été secouée et a dû se poser la question de savoir si la malédiction de l’élimination allait encore frapper ».

The Athletic, quant à lui, souligne que le PSG doit maîtriser ses nerfs dans des moments chaotiques pour être un véritable prétendant au titre. « Ce n’est pas la première fois que le PSG est confronté à un come-back, mais cette fois, il a montré sa vulnérabilité », note Oliver Kay. Pour lui, la question reste ouverte : le PSG a-t-il montré une nouvelle force en résistant à la tempête contre Villa, ou bien une fragilité qui pourrait lui coûter cher dans la suite de la compétition ?

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