OL : Paulo Fonseca sous le coup d’une sanction interne après son coup de sang

L’OL tente de défendre son entraîneur Paulo Fonseca après son altercation avec l’arbitre Benoît Millot, mais le club n’écarte pas pour autant une sanction interne.
Un geste qui ne passe pas
La scène a fait le tour des écrans : une confrontation tête contre tête entre Paulo Fonseca et Benoît Millot lors du match OL – Brest (2-1), entraînant l’expulsion du technicien portugais. Alors qu’il risque jusqu’à sept mois de suspension devant la Commission de discipline mercredi, l’entraîneur lyonnais pourrait également être sanctionné par son propre club.
Selon La Chaîne L’Equipe, l’OL envisage une mesure disciplinaire en interne. Si un licenciement pour faute grave semble exclu – John Textor ayant ardemment souhaité l’arrivée de Fonseca – une amende conséquente est une possibilité sérieuse.
Des excuses qui ne suffisent pas
Après l’incident, Paulo Fonseca a tenu à s’excuser personnellement auprès de l’arbitre. « C’est lui qui a insisté pour venir s’excuser », a expliqué Laurent Prud’homme sur DAZN, ajoutant que l’OL voulait immédiatement calmer la situation. Une délégation du club, avec le directeur général et le coordinateur sportif Daniel Congré, s’est rendue dans le vestiaire de l’arbitre pour présenter des excuses officielles.
Mais Benoît Millot, encore marqué par l’incident, n’a pas caché son malaise dans les colonnes de L’Equipe : « On ne peut pas tolérer des comportements comme ça. »
Un tempérament déjà pointé du doigt
Ce n’est pas la première fois que Paulo Fonseca perd son sang-froid. Bien que peu sanctionné en Ligue 1 avec le LOSC, il avait déjà connu des tensions en Serie A, notamment lors d’une exclusion avec l’AC Milan contre l’AS Rome.
Arrivé à Lyon fin janvier pour relancer le club, Fonseca affiche un bilan mitigé avec trois victoires et deux défaites. L’OL, actuellement 6e avec 39 points, vise un retour dans le top 4 pour accrocher la Ligue des Champions. Mais avec la probable suspension de son entraîneur, la fin de saison risque d’être gérée depuis les tribunes.