La lourde défaite subie par le PSV Eindhoven face à Arsenal (7-1) en Ligue des Champions pourrait avoir de lourdes répercussions pour Peter Bosz. Déjà sous pression avant cette rencontre, l’entraîneur néerlandais se retrouve désormais en situation précaire.

Une débâcle historique

« Nous n’avons eu aucune chance, nous avons été surpassés. C’était vraiment mauvais. » Ces mots de Peter Bosz après le coup de sifflet final traduisent toute l’amertume de la soirée. Son équipe a été balayée à domicile en 8e de finale aller, subissant l’une des pires défaites de son histoire. Malgré quelques tournants du match, comme le tir sur la barre de Saibari à 0-0 ou une possible exclusion non sifflée pour Miles Lewis-Skelly, le PSV n’a jamais été en mesure d’inquiéter Arsenal.

Cette déroute est un véritable choc pour le club. Elle marque la plus large défaite à domicile du PSV depuis 69 ans et le plus lourd revers d’un club néerlandais en Ligue des Champions. Après l’exploit face à la Juventus il y a deux semaines, la chute est brutale. La qualification semble désormais hors de portée et la priorité est de réagir dignement au match retour.

L’avenir de Peter Bosz en suspens

Cette humiliation s’inscrit dans une dynamique inquiétante pour le PSV. L’équipe traverse une période de turbulences et Bosz est de plus en plus critiqué. « Je ne perds pas le sommeil à cause de ça, je n’ai pas peur pour mon poste », a-t-il déclaré en conférence de presse. Pourtant, la confiance autour de lui s’effrite. Si son équipe reste deuxième en championnat, elle a perdu son avance sur l’Ajax et a été éliminée de la Coupe des Pays-Bas par les Go Ahead Eagles.

Les médias néerlandais ne cachent plus leurs doutes sur sa capacité à redresser la situation. « Après l’effondrement du PSV, la position de Peter Bosz est presque intenable », écrit De Telegraaf. Danny Blind, ancien sélectionneur des Pays-Bas, évoque même un possible changement à venir : « Cela aura des conséquences au sein du club. Ça va bouger. »

La direction du PSV doit désormais prendre une décision : maintenir Bosz à son poste en espérant un sursaut ou tourner la page après cette humiliation. Une chose est sûre, la pression est à son comble pour l’entraîneur néerlandais.