L'Allemagne semble avoir changé de regard sur le PSG 2024-2025, admirant désormais son jeu collectif et son évolution.

Le Paris Saint-Germain, longtemps critiqué en Allemagne pour sa politique de recrutement de stars et ses dépenses colossales, fait désormais l'unanimité auprès des spécialistes allemands. À trois semaines de sa finale de Ligue des champions contre l'Inter Milan à Munich, le club parisien semble avoir conquis le cœur de nombreux observateurs.

Michael Ballack, consultant sur DAZN Deutschland, est l'un des plus admiratifs : « Cette équipe diffuse le sentiment que les fans peuvent plus facilement s'identifier à ce nouveau projet avec un groupe soudé, homogène et qui dégage une grande force collective. Quand on voit ce Paris à l'œuvre, c'est difficile de ne pas l'aimer. » Une évolution marquée par l'unité et l'efficacité sur le terrain, loin des ego surdimensionnés des précédentes saisons.

L'ancienne légende du Bayern Munich, Jupp Heynckes, ne tarit pas d'éloges non plus : « C'est une équipe imprévisible. Elle a beaucoup changé dans son attitude en match. La plus belle réussite de Luis Enrique est d'avoir su inculquer à ses hommes l'importance du repli défensif à la perte du ballon, ce qu'on ne voyait jamais auparavant. » Heynckes compare l'intensité défensive du PSG à celle de ses propres équipes du Bayern, soulignant la transformation du club parisien en un collectif redoutable.

Quant à Lothar Matthäus, champion du monde 1990, il a également salué la transformation du PSG : « Il n'y a plus d'ego surdimensionnés qui rendaient l'image du club souvent détestable. En Allemagne, je croise de plus en plus de gens qui n'hésitent plus à se promener avec le maillot parisien dans la rue. » Ce changement d'attitude a profondément marqué l'Allemagne, qui commence à voir le PSG sous un jour nouveau, plus humble et plus collectif.

L'un des rares à rester critique reste Uli Hoeness, président d'honneur du Bayern Munich, qui persiste à pointer du doigt l'influence de l'État du Qatar. Selon lui, « ce PSG renvoie certes une image plus conquérante, mais il ne faut jamais oublier que l'État du Qatar est son grand donateur. » Il continue de comparer la gestion du PSG à celle du Bayern Munich, qu'il estime plus rigoureuse et indépendante.

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