Sans plusieurs cadres, le Paris Saint-Germain s’impose largement (4-1) grâce à une jeunesse prometteuse et un triplé de Ramos.

Avec une formation largement remaniée, le Paris Saint-Germain n’a pas tremblé sur la pelouse de Montpellier ce samedi lors de la 33e journée de Ligue 1. Déjà titré et fort de sa qualification en finale de Ligue des Champions quelques jours plus tôt, le club de la capitale a mis fin à une série de trois matchs sans victoire en championnat. Largement supérieur après la pause, Paris s’impose logiquement face à des Héraultais valeureux mais dépassés.

« On est en finale ! » chantaient les 450 supporters parisiens présents à la Mosson, alors que Mayulu ouvrait le score juste avant la mi-temps d’une frappe puissante sous la barre (44e). Jusqu’ici, Montpellier avait bien résisté, bousculant même les jeunes Parisiens en début de match. Tenas s’est notamment illustré face à Coulibaly, qui a failli ouvrir le score pour les locaux.

La seconde période a tourné à l’avantage du PSG. Gonçalo Ramos, invisible avant la pause, a signé un triplé express : d’abord sur un centre de Mbaye dévié par Mouanga (49e), puis sur penalty (59e), avant de conclure d’une superbe frappe en pivot depuis l’entrée de la surface (65e). « Ce genre de match est parfait pour retrouver des automatismes », a confié un proche du staff parisien.

Entre-temps, Coulibaly avait réduit l’écart après un joli crochet face à Beraldo (64e). Une légère alerte vite effacée par la réaction immédiate de Ramos.

La Mosson a grondé en fin de rencontre à la sortie de deux joueurs emblématiques, Khazri et Savanier, vraisemblablement pour leur dernier match à domicile. « Une page se tourne, il fallait s’y attendre », soupirait un supporter montpelliérain.

Le match en chiffres

• Buts : Mayulu (44e), Ramos (49e, 59e sp, 65e) pour le PSG ; Coulibaly (64e) pour Montpellier

• Avertissements : Beraldo (39e) pour Paris ; Ferri (42e) pour Montpellier

• Note de la rencontre : 6/10 – Une partie déséquilibrée mais animée, avec des éclairs individuels et un score flatteur.

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L’homme du match : Gonçalo Ramos (8/10)
Discret en première période, l’attaquant portugais a parfaitement su se montrer décisif après la pause. Opportuniste sur le second but, précis sur penalty, et inspiré sur son dernier but : un triplé plein de sang-froid et d’efficacité.

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