Lors de la victoire de l’Olympique Lyonnais contre Brest (2-1) dimanche dernier en Ligue 1, l’entraîneur Paulo Fonseca a eu un comportement inapproprié envers l’arbitre Benoît Millot, ce qui lui a valu une suspension jusqu’au 30 novembre, avec une interdiction d’accès au vestiaire jusqu’au 15 septembre. En conférence de presse ce vendredi, le coach du FC Nantes, Antoine Kombouaré, a exprimé son mécontentement face à cette sanction qu’il considère trop sévère.

"Je trouve que c’est vraiment très lourd. Après, il mérite une sanction importante car ce qu’il a fait est inadmissible. Ce genre de comportement n’a pas sa place. Mais jusqu’ici, lorsqu’un entraîneur était suspendu, il pouvait encore venir avant les matchs, donner des consignes à la mi-temps, ou même depuis les tribunes. Là, il n’a plus aucun droit. C’est une sanction sévère, et pour un entraîneur, cela peut vraiment être handicapant. Il mérite une sanction, mais là, ils l’empêchent de travailler. C’est problématique pour son avenir et son contrat", a souligné l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain.

Kombouaré a ensuite ironisé sur la suspension de 15 matchs infligée au président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria, qui avait accusé l’arbitrage de corruption après la défaite contre Auxerre (0-3).

"Quand j’ai vu la sanction de Longoria, ça m’a fait rire. Je me suis dit qu’il allait juste être embêté de ne pas pouvoir boire du champagne dans le vestiaire et qu’il serait obligé de boire sa coupe en tribunes. Mais autrement, il n’est pas du tout pénalisé. Si on compare les sanctions entre celle de Longoria et celle de Fonseca, c’est bien pour Longoria. La commission de discipline, pour moi, elle est complètement à côté de la plaque. Il faut être clair. Quand tu sanctionnes un président pour avoir parlé de corruption et que tu infliges ça comme sanction… Nous, les entraîneurs, on rigole. Moi, en tout cas, ça m’a fait rire", a conclu Kombouaré.