Après une élimination cruelle à Old Trafford et une rechute en Ligue 1, l’Olympique Lyonnais vit des heures sombres. Non seulement le rêve européen s’est envolé, mais une descente bien plus brutale pourrait s’annoncer : la rétrogradation administrative en Ligue 2.

La DNCG veille au grain

Déjà dans le viseur de la DNCG cet hiver avec une interdiction de recrutement, le club présidé par John Textor est toujours sous surveillance étroite. L’instance de contrôle financier du football français exige des garanties, et les engagements pris par Textor n’ont pour l’instant pas été tenus :

   - Vente de parts de Crystal Palace non finalisée

•    - Recapitalisation via la bourse de New York toujours en attente

•    - Un mercato insuffisant en termes de ventes

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Selon Vincent Chaudel, expert du Sport Business, “la DNCG joue sa réputation” avec ce dossier, et le risque d’une sanction exemplaire est réel. Une qualification en Ligue des champions aurait pu rapporter 30 à 40 % des fonds nécessaires pour rassurer l’instance. Un espoir désormais envolé.

Vendre plus de la moitié de l’effectif ?

Pour éviter la relégation, l’OL devra peut-être vendre la majorité de ses joueurs, à moins qu’un apport massif de capitaux ne vienne sauver la situation. Un scénario très incertain, d’autant que le fonds ARES Management, partenaire du rachat du club, pourrait forcer le départ de John Textor à la fin de la saison.

Une fin de saison sous haute tension

Sur le terrain, l’OL doit tenter de finir dignement, mais en coulisses, c’est une course contre la montre pour sauver sa place en Ligue 1, hors du rectangle vert. Le club rhodanien, symbole du foot français pendant des années, joue désormais sa survie dans les bureaux.

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