L’entraîneur italien célèbre la 2e place et évoque déjà l’avenir avec passion

L’Olympique de Marseille termine sa saison sur une note éclatante. Avec une victoire convaincante contre Rennes (4-2) lors de la dernière journée, le club phocéen valide sa deuxième place en Ligue 1, synonyme de qualification directe pour la Ligue des champions. Un succès porté par une série impressionnante de quatre victoires consécutives, dont un 5-1 contre Montpellier, un 4-1 contre Brest, et une démonstration collective au Havre (1-3).

Une dynamique exceptionnelle qui traduit l’empreinte laissée par Roberto De Zerbi. L’ancien entraîneur de Brighton a insufflé un style offensif affirmé, une identité de jeu forte et une détermination retrouvée. Le Vélodrome, incandescent samedi soir, a vibré au rythme de ce renouveau marseillais devant plus de 67 000 supporters.

Face à cette montée en puissance, l’optimisme est de mise sur la Canebière. Le trio Pablo Longoria – Roberto De Zerbi – Mehdi Benatia a désormais la mission de préparer une campagne européenne ambitieuse. Verrouiller les cadres comme Rabiot, Greenwood ou Balerdi sera prioritaire, avant de renforcer la défense et étoffer l’effectif pour affronter les joutes de la C1.

Au micro de beIN Sports, Roberto De Zerbi n’a pas caché son émotion ni son attachement profond à la ville :

« Tout va bien, tout est parfait. Ce stade est une grande émotion. On a mérité cette 2e place. Je veux rester. Je suis venu sans Ligue des champions, maintenant on va la jouer. Il faut parler avec le club, voir ce qu’on peut améliorer. Mais ce n’est pas un joueur en plus ou en moins qui va me faire changer d’avis. Je suis tombé amoureux de Marseille depuis longtemps. Quand j’étais enfant, je regardais la Coupe des Champions. C’est un club spécial. »

Et de poursuivre avec sincérité :
« Marseille, il faut la comprendre. J’ai fait des erreurs, je me suis énervé parfois, mais j’ai fait tout ça avec passion. Terminer 2e pour une première année, c’est un exploit. Je veux gagner la Ligue, la Coupe… tout. »

Porté par l’élan populaire, le projet marseillais entre dans une nouvelle ère, où ambition rime avec amour du maillot. De Zerbi, plus qu’un entraîneur, devient un symbole de la renaissance marseillaise.

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