Il y a un peu moins de vingt ans, Marseille a esquivé la catastrophe Kachkar. Mais à Lyon, le mirage américain a eu le droit à son grand final. Spoiler : ça ne finit pas avec une Ligue des Champions.

On pensait avoir tout vu dans le foot français, mais l'OL vient de prouver qu'on peut toujours creuser plus profond. Flashback : 2007, Jack Kachkar, le faux milliardaire, tente de racheter l'OM. Promesses en or, garanties bancaires sorties d'un Kinder Surprise et, au final, un club sauvé in extremis d'une banqueroute digne d'un épisode de Dallas. Les Marseillais s'en souviennent encore comme d'un mauvais rêve, version « on a frôlé la correctionnelle ».

La Fiction Devenue Réalité à Lyon

Mais à Lyon, la fiction est devenue réalité. John Textor, l'Américain qui a racheté l'OL à Jean-Michel Aulas, a réussi là où Kachkar avait échoué : transformer un club historique en galère XXL. Multipropriété, promesses de jours meilleurs, discours rassurants devant la DNCG... et puis, patatras : 175 millions d'euros de déficit, des ventes à la pelle, des salariés qui font leurs cartons, et une relégation en Ligue 2 actée par le gendarme financier du foot français. Même Sidney Govou, pourtant habitué aux montagnes russes lyonnaises, n'en revient pas : « Textor nous a enfumés. Zéro crédibilité. »

Le plus fort ? Textor affichait encore un sourire de VRP devant la presse, persuadé que « tout est bon financièrement » alors que le club coulait à pic. Les supporters, eux, oscillent entre colère et incompréhension. Où est passé l'argent ? Pourquoi avoir vendu tout ce qui pouvait l'être, comme l'équipe féminine, pour finir dans le décor ?

Moralité : quand tu joues à Football Manager avec l'OL, mieux vaut ne pas confondre rêve américain et cauchemar à la Kachkar. À Marseille, on a esquivé la balle. À Lyon, elle est en plein dans la lucarne.

Retrouvez toutes les actualités sur goalfoot.