Copains d’avant : le PSG de 2020, une autre époque

Cinq ans plus tard, que reste-t-il du Paris Saint-Germain finaliste de la Ligue des champions 2020 ? Une poignée de souvenirs, un seul titulaire survivant, et un parfum de nostalgie. Replongée dans une époque pas si lointaine où l’Europe tendait enfin les bras au PSG.

Un vestiaire cosmopolite, deux stars, une seule finale

C’était un autre PSG, un autre monde. Une équipe aux accents hispaniques, avec un coach allemand sur le banc, Thomas Tuchel, et une ambition toute neuve : conquérir l’Europe. À Lisbonne, face au Bayern Munich, Paris perdait sur le fil. Depuis ? Chacun a suivi son chemin, souvent loin du Parc.

Leandro Paredes : le trublion argentin

“Il a l’air du méchant du lycée et le tempérament d’un régisseur de vestiaire.” Paredes n’a jamais vraiment été un cadre du PSG, mais il aura marqué les esprits. Plus par ses fautes que ses fulgurances. Depuis, il est devenu un fidèle soldat de Lionel Messi en sélection, avec sa hargne et ses passes cachées dans les crampons.

Keylor Navas : le saint gardien déchu

Du Real à Paris, Keylor aura été le grand nettoyeur des cauchemars parisiens dans les buts. Puis, il a perdu sa place face à un Donnarumma devenu crédible. Navas ? Un totem pour le Costa Rica, une légende sous-estimée.

Marquinhos : le dernier des Mohicans

Transféré très jeune, installé très vite. “Il a tout connu, du poste de latéral à celui de capitaine.” Marquinhos est encore là, fidèle au poste, témoin du passé et pilier du présent.

Thiago Silva : le patriarche au cœur tendre

Dix ans de service, une finale en point d’orgue, puis le départ. “Il l’aura soulevée… mais avec Chelsea.” Sa trace au PSG est indélébile, son successeur peine encore à se hisser à sa hauteur.

Presnel Kimpembe : du titi au médecin

“Kimpembe, c’est le gars solide devenu cobaye médical.” Pubalgie, tendons, métatarse... Le défenseur a enchaîné les blessures comme d’autres les passes. Et s’est fait rattraper par son corps.

Thilo Kehrer : partout, donc nulle part

Polyvalent, élégant, mais jamais indispensable. Après Paris, c’est Monaco qui a recueilli l’Allemand soyeux, joueur idéal des matches sans enjeu.

Neymar : le roi déchu

“Le Ney, c’est Rio, Bougival et un stream chez Gotaga.” Il a tout donné un soir d’été 2020… puis tout repris le reste de sa carrière. Blessures, escapades, et exil doré en Arabie saoudite. Son héritage reste flou.

Ángel Di María : le génie discret

Un pied gauche de velours, une vision unique, un rôle-clé dans l’épopée 2020. “Di María, c’est l’Argentin que tout le monde respecte, mais que personne ne cite en premier.” Un maestro du second plan.

Ander Herrera : monsieur propre

L’homme qu’on oublie toujours dans les quiz, mais qui était là. Sérieux, précieux, propre. L’anti-star par excellence.

Juan Bernat : le clone espagnol

Petit, vif, dégradé impeccable : un Jordi Alba sans le palmarès. Coqueluche de Guardiola, puis de Tuchel, il a vu sa carrière ralentir à Getafe. “Pas une tête à claques, mais presque.”

Kylian Mbappé : l’inévitable survivant

“Depuis, il a tout connu : l’apogée, la rupture, les adieux, et la renaissance.” Il est aujourd’hui le seul du onze de 2020 encore sous les projecteurs européens. Et quel projecteur : le Real Madrid. Un parcours de boss, souvent seul contre tous.

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