Nicolas Anelka victime d'un véritable feuilleton lors de son départ pour le Real Madrid

Le choc des quarts de finale de la Ligue des champions entre Arsenal et le Real Madrid va prendre une tournure particulière pour Nicolas Anelka, dont le passage de l’un à l’autre des géants européens reste l’un des plus marquants du football.

Martin Ødegaard, maître à jouer du Real Madrid, retrouve ce mardi les Gunners en quarts de finale de la Ligue des champions. Mais il n'est pas le seul à avoir porté les couleurs des deux clubs : d'autres joueurs comme Mesut Özil, Emmanuel Adebayor ou Dani Ceballos ont également fait l’aller-retour. Pourtant, le transfert le plus mémorable demeure celui de Nicolas Anelka.

En 1999, après deux saisons exceptionnelles à Arsenal, où il est devenu une véritable idole d'Highbury, Anelka décide de quitter le club pour rejoindre le Real Madrid pour une somme colossale de 220 millions de francs, soit l’équivalent de plus de 30 millions d’euros à l’époque. Ce départ, pourtant, fut tout sauf simple et donna lieu à un feuilleton médiatique qui agita la rubrique mercato pendant plusieurs mois.

À l’origine de son départ : des relations tendues avec les médias anglais, qui le critiquaient violemment malgré ses bonnes performances sur le terrain. « Je remplaçais Ian Wright. Je pensais que le public était heureux pour moi, mais en réalité, j’ai découvert que j’étais constamment critiqué », expliquait-il en 2008, soulignant son ras-le-bol face à cette pression.

Lors du mercato hivernal, plusieurs clubs se sont lancés à sa poursuite, dont Marseille et le Real Madrid, avec des offres allant jusqu’à 135 millions de francs. Mais c’est l’été suivant que la situation devient plus dramatique. La Lazio Rome s’est intéressée à lui, avec plusieurs propositions en bonne et due forme, mais le montant exigé par Arsenal continuait de flamber. Finalement, après une série de rebondissements, c'est le Real Madrid qui a raflé la mise, offrant 220 millions de francs, soit un prix bien supérieur à l’offre de la Lazio.

Le président de la Lazio, déçu de ne pas avoir pu boucler l’affaire, n’a pas caché son amertume : « On nous l’a enlevé », a-t-il regretté, évoquant la situation comme un véritable enlèvement.

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